L'Arc de Triomphe est situé à Paris sur la place de Charles de Gaulle, c’est l'un des monuments les plus emblématiques de la France.
Après la victoire à la bataille d'Austerlitz en 1805, Napoléon a voulu marquer cette période glorieuse de l'Empire français par un monument symbolisant la grandeur de ses armées.
La construction de l'Arc de Triomphe a donc commencé en 1806, Après Le décret de construction signé le 18 février 1806, qui officialise le début du projet.
Le site choisi pour l'arc était la place de l'Étoile (aujourd'hui Place Charles de Gaulle), un emplacement stratégique à la jonction de plusieurs grandes avenues de Paris, offrant une visibilité maximale.
Jean-François-Thérèse Chalgrin (1739-1811), un architecte réputé de l'époque, a été choisi pour concevoir l'arc. Son design s'inspirait des arcs de triomphe romains mais en beaucoup plus grandiose
La cérémonie de la pose de la première pierre a eu lieu le 15 août 1806, jour de l'anniversaire de Napoléon.
La Construction
Les premières années de construction ont été principalement consacrées aux fondations, une tâche complexe étant donné la taille imposante du monument. Les fondations devaient être solides pour supporter le poids de l'arc.
La chute de Napoléon en 1814 a provoqué un arrêt temporaire des travaux. Sous la Restauration, le projet a été modifié, mais il a repris de manière significative sous Louis-Philippe en 1830.
Jean-Nicolas Huyot a repris la direction des travaux après la mort de Chalgrin en 1811. Il a apporté des modifications tout en respectant le concept original.
Le monument est principalement construit en pierre de taille. Sa structure massive et ses fondations profondes témoignent de l’ingénierie avancée de l’époque.
Des artistes célèbres, tels que François Rude, Antoine Étex, et Jean-Pierre Cortot, ont contribué aux sculptures décorant l’arc. Ces œuvres représentent des scènes de bataille, des figures allégoriques et des généraux célèbres.
Les dimensions
Les travaux se sont finalement achevés en 1836, et l'Arc de Triomphe a été inauguré le 29 juillet de la même année par le roi Louis-Philippe, qui le dédia "aux armées de la Révolution et de l'Empire".
La tombe du Soldat Inconnu sous l'Arc de Triomphe
Le tombeau du Soldat Inconnu sous l'Arc de Triomphe à Paris est un monument poignant dédié aux soldats français morts pendant la Première Guerre mondiale et plus largement, à tous les soldats non identifiés tombés au combat.
La procédure :
Huit corps de soldats non identifiés, exhumés des principaux champs de bataille de la Grande Guerre (notamment Verdun, la Somme, la Marne, etc.), ont été transportés à la citadelle de Verdun. Le 10 novembre 1920, Auguste Thin, un jeune soldat, a été choisi pour sélectionner l'un de ces corps, représentant symboliquement tous les soldats inconnus.
Auguste Thin a placé un bouquet de fleurs sur le cercueil choisi, marquant ainsi le corps qui serait inhumé sous l'Arc de Triomphe.
Description de la tombe du soldat inconnu :
Une plaque en bronze portant l'inscription « Ici repose un soldat français mort pour la Patrie - 1914-1918 » se trouve sur la tombe.
Le 12 novembre 1919, le Parlement français a adopté une loi pour inhumer un soldat non identifié dans un lieu symbolique. Le choix de l'Arc de Triomphe a été déterminé par sa signification nationale et son rôle de symbole des victoires militaires françaises.
Le 11 novembre 1920, le corps du Soldat Inconnu a été inhumé sous l'Arc de Triomphe lors d'une cérémonie solennelle.
En 1921, une flamme éternelle a été allumée sur la tombe du Soldat Inconnu, située sous l’arc, pour honorer les soldats morts au combat, en particulier ceux de la Première Guerre mondiale.
La Flamme éternelle et sa signification :
Le 11 novembre 1923, André Maginot, ministre de la Guerre, a allumé la flamme éternelle. Depuis, elle est ravivée chaque soir à 18h30 par des associations d'anciens combattants et de victimes de guerre.
La flamme symbolise le souvenir éternel des soldats morts pour la France. Elle est un point de rassemblement pour des cérémonies commémoratives et des hommages rendus par les citoyens et les officiels.
